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L’Outdoor Coaching avec D’un pas Décidez, c’est du business coaching en marchant en pleine nature. Depuis les origines, les rapports de l’homme à la nature et à la marche à pied ont bien évolué. D’un certain point de vue, la marche a procuré à l’homme l’énorme potentiel dont il dispose aujourd’hui.

L’homme debout libère son potentiel !

D’une certaine manière, la conquête de la bipédie par les premiers hominidés participe de notre essence. Au début de l’aventure, la station debout libère les membres supérieurs et les rend disponibles au maniement d’artéfacts, comme des outils ou des armes. Elle autorise aussi l’augmentation progressive de la taille de la boîte crânienne et donc du cerveau. La marche, et la course, permettent bien sûr l’augmentation du rayon d’action et donc une meilleure assurance d’obtenir des rations suffisantes. Car l’homme est alors chasseur et cueilleur, et la nature est pour lui à la fois un gisement précieux de ressources, mais aussi le foyer de nombreuses menaces. On peut l’imaginer à la fois vénérer et craindre cet environnement qu’il ne contrôle en rien mais qui lui procure tout ce dont il a besoin.

La marche à pied a une dimension sociale

La pratique de l’élevage et de l’agriculture amène une évolution majeure pour l’humanité et correspond à la sédentarisation de petites communautés en villages. Cela induit aussi l’amélioration des pratiques artisanales. Débute alors la domestication de la nature, à petite échelle et au niveau local, mais une grande vulnérabilité de l’homme aux aléas de l’environnement perdure. Une mauvaise saison, de pauvres récoltes, et la communauté est en danger… Quant à la marche, elle prend une dimension sociale car plus on est riche plus on peut s’en affranchir. Le seigneur monte à cheval pour parcourir son domaine, le vilain marche à pied jusqu’aux champs. Par ailleurs, l’itinérance devient suspecte : le brigand rôde, de même que le bandit de grand chemin. Toutefois, une nouvelle figure apparaît, celle du pèlerin, pour qui chaque pas rapproche d’un objectif certes géographique mais aussi spirituel

La voiture a coupé nos jambes !

Finalement, jusqu’il y a peu, au regard de l’histoire de l’humanité, ces modes de vie sont restés la règle. Au XIXe siècle encore, la grande majorité de la population européenne s’affaire à la campagne. L’urbanisation accélérée récente nous amène à vivre désormais majoritairement en ville. Avec la révolution industrielle, nous sommes devenus producteurs (d’abord de bien, puis de services) et financeurs, et certains d’entre nous n’ont plus l’opportunité d’être au contact du moindre élément naturel au quotidien. A-t-on pensé aux conséquences d’une telle coupure ? La nature tend à devenir un marché, un ensemble de ressources à exploiter, et la croyance que tout est maîtrisé tend à se répandre, rendant chaque soubresaut naturel de plus en plus difficile à accepter. Avec une population mondiale en croissance exponentielle, la prise de conscience de la finitude de notre monde émerge. Une minorité active sensibilise l’opinion aux enjeux environnementaux : raréfaction des ressources fossiles et des terres arables, impacts catastrophiques des rejets sur la biodiversité ou l’accès à l’eau potable, etc… Mais nous sommes loin de la relation à la nature originelle : crainte et vénération de la terre mère ont muté en exploitation à outrance et désacralisation. Un des symboles de la révolution industrielle reste encore aujourd’hui l’automobile. Formidable vecteur de liberté de mouvement, et de vitesse, la voiture a aussi coupé les jambes de ses utilisateurs : qui marche encore au quotidien de nos jours ? Les moyens modernes de transport  autorisent le parcours de distances de plus en plus impressionnantes, mais nous n’avons jamais été aussi sédentaires, si souvent assis, au bureau, à la maison ou en transit. Cela explique sans doute le succès de la pratique de la course à pied et des clubs de randonnée. Marcher ou courir est devenu un luxe que s’offrent ceux qui en ont conservé la capacité physique et qui s’en donnent le temps.

Le business coaching en marchant, c’est prendre le temps de penser différemment

Car marcher, c’est accepter d’aller moins loin, moins vite, et de prendre le temps. Petite distance et temps long, le bon antidote aux pressions du quotidien qui nous proposent surtout l’inverse : de longues distances parcourues le plus vite possible pour « perdre » le moins de temps possible. Et marcher en pleine nature, c’est revenir à la source, là d’où l’on vient, en étirant le temps pour une introspection (si l’on va seul), ou des échanges (si l’on est plusieurs), d’une qualité inatteignable quand on reste prisonnier du tourbillon numérique qui rythme nos journées de travail, voire notre vie. Citons pour conclure Jean-François Lyotard, un philosophe français : « Dans un univers où le succès est de gagner du temps, penser n’a qu’un défaut, mais incorrigible : d’en faire perdre. » Nous n’avons finalement rien inventé : l’Outdoor Coaching, qui allie puissance du business coaching, le plaisir de la marche à pied et les bienfaits de la nature, est juste une évidence !

Pour découvrir le business coaching en marchant avec D’un pas décidez, prenez le temps de prendre contact avec nous !