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Qu’est-ce qui amène un dirigeant à faire ses premiers pas en coaching ?

Faire ses premiers pas en coaching c’est avant tout une prise de conscience : un objet focalise l’attention, qu’il soit nouveau ou récurrent, ponctuel ou continu, excitant ou anxiogène, objet qui questionne et qui freine, voire bloque la progression.

Sans être complètement à l’ouest, on n’en est pas moins désorienté. On se sent plus ou moins déboussolé. Les québécois disent même de quelqu’un qui se laisse submerger par sa colère qu’il a perdu la carte ! Mais comme le dit Alfred Korzybski, « une carte n’est pas le territoire » : il s’agit, plus préventivement, de ne pas perdre le nord.

Comment se remettre alors en marche ? C’est doublement une question de sens : trouver des réponses riches de sens, pour repartir dans le bon sens ! Ce qui relève d’abord d’un processus intrapsychique, n’a-t-il pas aussi vocation à s’incarner et se déployer dans l’espace physique ? Reprendre la direction des opérations, pour choisir la bonne direction…

Prendre conscience de cette situation et accepter le fait d’investir temps et argent pour avancer demande un premier effort, pour vaincre l’inertie de la routine. Ce premier pas permet de passer du besoin, enfin présent à l’esprit, à la demande : c’est un pas de côté, qui permet tout à la fois de prendre du recul et de la hauteur !

Il y a donc d’abord cette impression de blocage qui peut se traduire par une posture statique, un ralentissement, un arrêt, le sentiment d’être perdu, voire emprisonné. Rencontrer un coach, ou même plusieurs pour faire son choix en conscience, c’est sortir de cet équilibre instable et faire preuve de dynamisme : encore un pas en avant !

Pourquoi l’Outdoor Coaching ?

Choisir l’Outdoor Coaching, c’est joindre le geste à la parole. Le mouvement initié l’est à la fois de façon métaphorique et physique. Chaque rencontre entre le client et son coach se déroule en extérieur et en marchant, idéalement en pleine nature. Cela peut être, de manière classique, une échappée de quelques heures une à deux fois par mois. Le travail s’inscrit alors dans la durée, pour une période de l’ordre du semestre. Mais on a parfois intérêt à arpenter un parcours plus long, plusieurs jours à la suite, pour une exploration plus immédiate et profonde. L’alliance de ces deux rythmes est idéale, en fonction des avancées à partir de la demande initiale. On peut ainsi bénéficier des progressions étape par étape d’une part, mais aussi du temps continu, long, ouvert, qu’offre une randonnée de quelques jours.

Premiers pas en coaching : à titre d’exemple…

Vous voici accompagné, au cœur de votre territoire intime, que vous connaissez si bien mais que vous redécouvrez grâce aux échanges en marchant, sous un nouveau jour. Comme quand on emprunte à pied pour la première fois un chemin par lequel on passe si souvent en voiture. Et votre coach vous demande :

« Vous dites vous sentir perdu face à la problématique exposée. Quelles ressources pourriez-vous exploiter pour dessiner la carte du paysage autour de vous ? Si vous disposiez d’une boussole, quelle forme pourrait prendre le nord qui vous permettrait de vous repérer dans cet espace incertain ? »

Ou encore :

« Vous craignez d’aller droit dans le mur si rien ne change. Je vous invite à vous garer à la première sortie d’autoroute et à partir à pied. Où pourraient vous emmener les différents chemins de traverse qui s’ouvrent devant vous ? »

Obstacles, parcours, horizon, non, décidément, une carte n’est pas le territoire, mais arpenter physiquement les chemins ouvre des voies nouvelles propices à la réorientation.

Nicole en témoigne ici : https://www.dunpasdecidez.com/faire-tri-idees-pouvoir-decider/